Taille pour un adulte : jusqu’à 8 à 11 cm de long pour 7 à 8 cm de large. A l’arrière, les petites traces laissées par les gardes (doigts rudimentaires) sont caractéristiques.
Elles ont l’aspect de boudins de 4 à 5 cm de diamètre (1 à 3 cm chez le jeune). Formées de plusieurs éléments circulaires et aplatis, agglomérés. Brillantes, de couleur noire ou brune.
1 – Communication sonore
Le sanglier utilise un très grand nombre de sons d’origine vocale : il « grommelle », il « nasille » avec d’importantes modulations en fonction des situations (cris de contact pour les liens familiaux, cris de combat, de défense, de recherche de nourriture, de peur ou de plainte).
On peut aussi entendre des claquements de mâchoires qui sont des bruits d’intimidation envers l’homme.
2 – Communication olfactive
L’odorat est le sens le plus développé chez le sanglier. Le groin frémissant, toujours en mouvement est caractéristique de l’espèce
Espèce
Groupe d’individus qui ont la possibilité de se reproduire entre eux dans la nature et dont la descendance est fertile.
. Il est utilisé pour les relations entre individus, la recherche de la nourriture…
L’odeur de l’animal est forte, tenace et reconnaissable facilement.
3 – Les souilles
Ce sont de petites cavités boueuses dans lesquelles les sangliers viennent se rouler pour se débarrasser des parasites
Parasite
Le parasite se nourrit et se développe au dépend d’une espèce. Contrairement aux prédateurs il ne tue pas toujours son hôte. Les parasites peuvent se développer :
à la surface de leur hôte, on parle alors d’ectoparasite
à l’intérieur de leur hôte, on parle alors d’endoparasite
externes et pour se rafraîchir.
La souille aurait un rôle dans la vie sociale (liens familiaux).
Utilisées par plusieurs animaux elles mesurent souvent 70 à 80 cm de large sur 1.30 m à 1.50 m de long.
L’eau est sale, boueuse. La terre est parsemée d’empreintes et d’impacts d’animaux qui viennent se coucher.
4 – Les arbres frottés ou « housures »
Sortant de la souille les animaux se frottent aux arbres, les maculant de boue et de poils.
Ces traces permettent de connaître la taille des animaux présents sur le secteur, elles sont complétées par les impacts des dents du sanglier sur l’écorce de l’arbre.
5 – La Bauge
C’est le lieu de repos, établi dans un roncier, un buisson épais, contre une souche. Le sol est gratté, tassé… et l’hiver, il est rembourré de feuilles et d’herbe sèche.
6 – Le nid ou « chaudron »
C’est une dépression du sol garnie d’herbe sèche, de branchages, de feuillages. Le tout constitue un véritable nid (à l’image de ceux des oiseaux) avec au centre un creux destiné à recevoir les petits et sur le tour un amas de matériaux pouvant atteindre 80 cm de haut.
7 – Les « boutis » et « vermillis »
Il s’agit des impacts sur le sol et dans la végétation dus aux fouissages du sanglier qui, avec son groin, recherche sa nourriture (racines, vers de terre…)
Ces traces , profondes de 20 à 40 centimètres, sont parfois très importantes et s’étendent sur de grandes surfaces.
8 – Les dégâts aux cultures :
Maïs saccagés, blé, orge et avoine mangés, cultures fruitières et viticoles visitées…
Découvrez également les indices de présence des autres animaux
Indices de présence du blaireau
Indices de présence du cerf
Indices de présence du chevreuil
Indices de présence du faisan
Indices de présence du lapin
Indices de présence de la perdrix rouge
Indices de présence du renard
Indices de présence du sanglier
Sommaire
Carte régionale et les différents milieux
Les différents milieux et les espèces (fiches d’identité)
Arbres, feuilles et fruits
Traces et indices
Balade en forêt à la rencontre des grands mammifères sauvages
Calendrier des quatre saisons
Code de conduite du promeneur
S’habiller pour la promenade
Observer et photographier les animaux
Chasser en Poitou-Charentes
Jeux
Contacts